L’intérim constitue une porte d’entrée dans la vie active, une étape dans le parcours professionnel ou un tremplin vers l’emploi.
C’est pour cela qu’en fonction des parcours, des profils et des besoins, la Branche du travail temporaire offre des solutions et des accompagnements spécifiques.
On vous explique comment le travail temporaire peut faciliter l’insertion professionnelle.
Du fait de sa position spécifique, l’intérim permet d’identifier les grandes tendances et les évolutions du monde du travail, les secteurs qui recrutent, les métiers les plus demandés, les compétences qui font la différence, les nouvelles opportunités d’emploi.
La Branche du travail temporaire, via le FPETT, a développé de très nombreuses formations, en partenariat avec les agences d’emploi, afin de faciliter l’acquisition, le renforcement et le développement de compétences des salariés intérimaires.
Il existe des contrats de formation (dispositifs) particulier au travail temporaire. Ces contrats peuvent répondre à différents besoins. Ils peuvent aider à acquérir des compétences ou une qualification professionnelle. Il est aussi possible d’accéder à un accompagnement spécifique pour s’orienter et mieux connaître les évolutions du monde du travail. Cet accompagnement peut également concerner des personnes qui veulent retrouver un emploi après une période sans activité et/ou qui ont dû changer leurs plans de carrières du fait de circonstances particulières. Ces dispositifs ont l’avantage d’associer emploi en intérim et formation.
A SAVOIR
Les contrats de formation spécifiques à l’intérim sont des contrats de travail sous statut de salarié. Pour les mettre en place l’ETT doit avoir identifié un/des entreprises clientes où le salarié intérimaire pourra réaliser les missions d’intérim.
Pour une personne qui souhaite se (re)connecter au monde du travail, le travail temporaire présente des avantages :
- Prise ou reprise de contact avec le monde professionnel, avec l’encadrement de l’agence d’emploi
- Acquisition de nouvelles compétences, savoir-faire comme « savoir-être »
- Développement de l’expérience professionnelle, construction du parcours professionnel
- Accroissement de l’employabilité, c’est-à-dire de la capacité à être embauché pour de futures missions
- Statut de salarié pendant la durée de la mission, avec la protection sociale associée
- Possibilité d’une embauche à la fin de la mission
Les Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion
Les ETTI sont des entreprises conventionnées par l’État qui aident des personnes rencontrant des difficultés pour différentes raisons (« accidents de la vie », raisons de santé, maîtrise de la langue, etc.) à (re)prendre pied professionnellement.
Le but premier des ETTI est l’insertion socioprofessionnelle des personnes qu’elles accompagnent. Elles s’adressent en particulier (mais pas uniquement) aux demandeurs d’emploi de longue durée, aux bénéficiaires du RSA et d’autres aides sociales et aux moins de 26 ans en grandes difficultés.
Le CIPI, pour qui ?
Le CIPI est un contrat de travail qui associe formation et emploi. Il a été mis en place pour les personnes en recherche d’insertion, qui reprennent une activité, par exemple après une interruption ou pour les personnes qui débutent leur activité professionnelle.
Le CIPI s’adresse ainsi en particulier aux personnes rencontrant des difficultés avec les savoir de base, aux personnes peu qualifiées, aux demandeurs d’emploi de longue durée, aux personnes sans activité professionnelle depuis plus d’un an, aux bénéficiaires de minimas sociaux, aux personnes en situation de handicap, ou inaptes, pour raisons médicales, à exercer leur emploi précédent…
Le CIPI, les grands principes
- Le CIPI est un contrat conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT ou ETTI) et un(e) candidat(e) qui devient salarié intérimaire.
- Il alterne périodes de formations (70 heures minimum) et de missions d’intérim (au moins 70 heures obligatoires)
- Le salarié intérimaire est payé pendant la période de formation et pendant la mission
- Il est possible d’articuler plusieurs dispositifs de formation et d’emploi à la suite pour étoffer et consolider son expérience et ses compétences.
Pour en savoir plus sur le CIPI. Le CIPI est financé par le FPETT et l’agence d’emploi.
Pour les plus jeunes, le Contrat d’Apprentissage Intérimaire (CAI)
Les jeunes intérimaires de 16 à 29 ans sans expérience professionnelle peuvent bénéficier du Contrat d’Apprentissage Intérimaire. On vous en dit plus ici sur cette solution qui mixe formation théorique en CFA (Centre de Formation par Apprentissage) et mise en pratique en missions d’intérim.
Pour les personnes qui ont besoin de développer ou renforcer leurs compétences
Moins de 26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minimas sociaux ou d’un contrat unique d’insertion, le Contrat de Professionnalisation Intérimaire, qui alterne des périodes de formation théorique et de mise en pratique en mission d’intérim, est une bonne solution.
Pour en savoir plus sur le Contrat de professionnalisation intérimaire (CPI), cliquez ici.
Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont financés par AKTO et l’agence d’emploi.
Le CAR, pour qui ?
Il existe également un dispositif spécifique pour les salariés intérimaires victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le Contrat d’Alternance de Reconversion. Il permet :
- de faciliter et sécuriser le retour à l’emploi en intégrant des périodes de formation et des missions d’intérim,
- de développer de nouvelles compétences compatibles avec les aptitudes des salariés intérimaires.
Le CAR est financé par le FPETT.
Le CAR, les grands principes
- Le CAR est un contrat conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT ou ETTI) et un(e) candidat(e) qui devient salarié intérimaireporté par une agence d’emploi
- Il est conclu pour 12 mois maximum avec une période de formation et une ou plusieurs missions permettant de mettre en pratique des acquis de la formation
- Le CAR permet de valider une qualification
- Le salarié intérimaire est rémunéré pendant sa formation.
Pour en savoir plus sur le CAR. Le CAR est financé par le FPETT.